Jésus , le chef de l'Eglise.


Jésus, le chef de l'Eglise.

Colossiens 1 : 17, 18

"Il existe avant toutes choses et tout subsiste en lui. 18 Il est la tête du corps qu'est l’Eglise ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier. 19 En effet, Dieu a voulu que toute sa plénitude habite en lui. 20 Il a voulu par Christ tout réconcilier."


J'ai souvent comparé la vie de l'Eglise avec un orchestre symphonique. 

Les pasteurs jouant le rôle de chef d'Orchestre dans bien des églises, on peut comparer leur mission avec celle des musiciens d'orchestre qui produisent leurs notes sous la direction d'un conducteur musical.

Avant de jouer ensemble une symphonie par exemple, il faudra d'abord s'accorder. De même que dans l’Eglise, on ne peut rien faire tout seul. Il faut coopérer ou collaborer en agissant de concert avec ceux qui aiment le Seigneur.

S'accorder, un acte indispensable.


Matthieu 18 : 19
" Je vous dis encore que si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père céleste."

Ici, le verbe "accorder" a donné en français le mot "symphonie ». Une belle musique à jouer ensemble. 
Dans un orchestre, pour pouvoir jouer ensemble, il faut premièrement s'accorder sur le "La" du Hautbois pour une fréquence de 442 Hertz. C'est une chose difficile à obtenir et relativement instable. D’ailleurs, il faut souvent se réaccorder. En effet, le moindre écart de température peut perturber un tel accord. 
Dans l’église, nous devons aussi nous accorder entre frères et soeurs pour marcher ensemble et créer l'unité spirituelle. Celle - ci nous conduisant à demander quoi que ce soit au Seigneur comme nous le dit ce verset. Cette unité reste fragile elle aussi dans l’Eglise. Parfois, il faut recommencer notre accord spirituel pour pouvoir être efficace. Sinon, on tourne en rond et rien ne fonctionne bien.

Amos 3 : 3
" Deux hommes marchent-ils ensemble sans s'être concertés ?"

La résonance sympathique.



On trouve également un point de comparaison entre les musiciens et l’église.
C’est au niveau de la communion fraternelle qui établit un lien d’unité entre frères et sœurs. Lorsque deux musiciens ont accordé leurs instruments sur une même note repère, il suffit qu’un des musiciens fasse résonner une note grave pour que l’autre instrument se mette à vibrer tout seul puis à émettre un son semblable au premier. Cela fonctionne plutôt bien avec des instruments graves tels que la contrebasse ou la timbale. Il suffit de pencher son oreille sur l’instrument pour entendre un son alors que personne ne touche celui -ci. On appelle ce phénomène : la résonance sympathique.
Apprenons à résonner ainsi entre frères et sœurs. C’est l’unité spirituelle.

Qui est le chef ?

Si Jésus est le chef de l’Eglise, comment se fait - il que dans certaines églises, les pasteurs prennent tant de place et que rien ne se fasse sans son accord ?
Je vous laisse trouver une telle réponse mais pour vous aider,  je vous fais part d'une situation que j’ai vécu.

Le chef, pas chef.

Étant musicien dans un orchestre classique d'environ 80 personnes, je partage ici mon expérience. Nous avons passé une semaine de répétition d'orchestre sans chef. Un violoniste invité pour l’occasion est venu prendre cette place devant l’orchestre. Au début, il nous a expliqué qu'il n'y aurait pas de chef d'orchestre mais qu'il avait lui-même ce rôle de chef sans l'être vraiment. Chef, pas chef. 
Il nous a fallu quelques jours pour commencer à jouer ensemble simplement en nous regardant jouer. Un jeu de regards s'est mis en place entre musiciens. Le violoniste nous expliquant aussi qu'à des moments, il devait nous tourner le dos pour faire face au public. Donc, à ce moment-là, aucun rattrapage possible en cas d'erreur. La confiance totale était le seul outil possible pour réaliser une telle mission. 
Finalement, nous avons passé une très bonne semaine ou j'ai pu observer que sans chef, chacun doit se prendre en main pour jouer la partition et que chaque musicien a établi une base de confiance mutuelle pour jouer chaque note au bon moment. Un vrai défi. 
Ce même violoniste a comparé l'orchestre à un arbre. Rempli de feuilles toutes semblables ; elles sont en fait toutes différentes. Reliées aux même branches et nourries par la même sève, toutes les feuilles sont en fait différentes. Si on les regarde de près dans un microscope, elles ont toutes de légères différences. 
L'église est faite de personnes semblables mais parfois très différentes. Le même Esprit circule en chacun opérant des œuvres différentes mais servant le même Seigneur. 
Une base de confiance doit s'établir entre frères et sœurs en Christ.
Si Christ est le chef de l’Eglise, on ne doit donc pas tout concentrer sur un seul homme nommé "Pasteur ". Ce serait une occasion de chuter pour lui comme pour nous.

Les noces de Cana. Jean 2 : 5


Jésus étant présent aux noces de Cana, sa mère dit aux serviteurs :
 « Faites tout ce qu'il vous dira. » Une base de confiance absolue était là. 
Lorsqu'on voit Christ dans un frère, on doit pouvoir dire de lui : " Faites tout ce qu'il vous dira." C'est le seul moyen de rester à l'écoute de l’autre. Voir Christ en lui et faire entièrement confiance dans le frère ou la sœur habité par le Saint Esprit. 
Si je ne peux pas dire cela d'un frère, alors l'unité n'est pas là. Il faut y travailler car cela deviendra une grande source de miracle en nous. Et pourquoi pas changer l'eau en vin nous aussi ?

Ephésiens 4 : 1 à 3 
" Je vous encourage donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à vous conduire d'une manière digne de l'appel que vous avez reçu.  En toute humilité et douceur, avec patience, supportez-vous les uns les autres dans l'amour. Efforcez-vous de conserver l'unité de l'Esprit par le lien de la paix."

Voilà comment faire grandir en nous ce potentiel de miracles que Jésus représente dans nos vies : La confiance et l'unité qui sont le fruit de notre accord. 


Écoutons le diapason de Jésus.


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