Hasard,chance ou coïncidence ?


Hasard, chance ou coïncidence ?



On dit bien souvent que lorsqu’on est devenu chrétien, le hasard n’existe pas ou plus. Désormais c’est Dieu qui sera mon hasard. D’ailleurs, on finit par ne plus utiliser ce mot qui est presque devenu anti-biblique. Et si le hasard était une chose qui existait quand même. Vis à vis des coïncidences ou de la chance, pensons-nous que cela est réservé aux superstitieux ?
Comment devons -nous interpréter ces signes de la vie ? Sont-ils un langage de Dieu ? La bible nous en parle-t-elle ?
Je vous propose une incursion dans quelques textes qui peuvent situer correctement ces notions incertaines et troublantes que sont le hasard divin, la coïncidence céleste ou la chance du ciel. La providence pour certains.
Quels noms donnez-vous à ces situations improbables qui nous arrivent et qui semblent nous faire la leçon qu’il y a quelque chose à comprendre ?

Dieu ne serait-il pas le maître du hasard ?

Choisir au hasard. 


Actes 1 : 24 et 26

« Puis ils firent cette prière : Seigneur, toi qui connais les cœurs de tous, désigne lequel de ces deux tu as choisi.
Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Matthias, qui fut associé aux onze apôtres. »

« Tirer au sort » reste pour moi une pratique fort hasardeuse ou l’on pourrait penser que Dieu n’y a pas sa place. Mais ne serait-il pas au-dessus d’une telle démarche ? Devons-nous en faire une règle ou user d’un tel principe de tirer au sort ?
Dans ce texte, les chrétiens ont demandé à Dieu de désigner lequel des deux il choisissait. Il y a souvent un choix à faire entre deux choses. Deux chemins qui se présentent avant de continuer. Comment désigner le bon ? Le hasard, Dieu, la roulette russe ou aller vers ce que Dieu contrôle car Il connait déjà ? Le début du verset annonce : « Seigneur, toi qui connais ... »
Un jour, comprenant que mon esprit avait besoin d’être ouvert à la grandeur de l’Esprit de Dieu, je fis cette prière : Que mon esprit bouscule les limites naturelles pour accueillir celles de Dieu. C’est à dire aucune. Car en effet, Jésus a pu marcher sur l’eau, ressusciter un mort ou traverser un mur pour rejoindre ses disciples.
Suite à cela, le Seigneur m’a montré plusieurs fois qu’il est le maître des circonstances, du temps, des lois naturelles et même des coïncidences ou du hasard.

Je m’apprêtais à partir pour aller voir les résultats d’un concours musical que je venais de passer. Je regardais l’horloge au-dessus de ma tête pour ne pas manquer le rendez-vous et aller voir les résultats. En attendant, je visionnais la vidéo d’un orateur chrétien. Soudain j’eu un doute sur l’heure. Je regardais l’horloge mais rien d’inquiétant, j’avais de la marge il restait encore une heure avant de partir. Mais pensant que quelque chose se passait d’anormal je mis la vidéo sur pause. Le timing indiquait 14mn 57 visionné. Je regardais mon téléphone pour vérifier l’heure, Il était 14h57. Le même chiffrage. Curieux. Je regardais l’horloge au-dessus de moi, elle s’était arrêtée dans l’heure précédente faute de pile. Drôle de coïncidence. Je filais donc à mon rendez-vous en réfléchissant à cette situation. C’est comme si le Seigneur venait de me dire : Tu vois, le maître du temps et des circonstances, c’est moi. Je suis au-dessus de tout et rien ne se fait sans ma volonté. J’apprenais une leçon.

Le résultat du concours ne fut pas en ma faveur mais je savais au fond de moi que rien ne s’était fait au hasard, Dieu est au contrôle de ma vie puisque je la lui ai donnée.

La Tunique de Jésus tirée au sort.


Matthieu 27 : 35
« Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s'accomplisse ce qui avait été annoncé par le prophète : Ils se sont partagés mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique. »

Ici, nous voyons les soldats romains faire usage du sort pour s’approprier la tunique de Jésus. C’est ce que fait le monde qui marche sans Dieu. Il avance au gré d’un certain hasard qui ne produit rien de bon, si ce n’est de nourrir l’égoïsme humain qui veut toujours ramener la couverture à lui. Utiliser le sort pour se saisir de ce qui ne nous appartient pas. Une misère absolue que de vivre sans but au hasard de la vie.
Mais il y a aussi le hasard ou la coïncidence qui est sous la direction du Dieu d’Eternité qui a tout créé. C’est un peu comme si la notion du hasard était soumise à deux directions : celle du ciel et celle de la terre.


Les deux chemins du destin.

1 Samuel 6 : 8 et 9
« Vous prendrez l'arche de l'Eternel, et vous la mettrez sur le char ; vous placerez à côté d'elle, dans un coffre, les objets d'or que vous donnez à l'Eternel en offrande pour le péché ; puis vous la renverrez, et elle partira. Suivez-la du regard : si elle monte par le chemin de sa frontière vers Beth-Schémesch, c'est l'Eternel qui nous a fait ce grand mal ; sinon, nous saurons que ce n'est pas sa main qui nous a frappés, mais que cela nous est arrivé par hasard.

Le contexte ici nous décrit le retour de l’arche de l’alliance vers le peuple d’Israël. Celle - ci avait été volée par des ennemis Philistins et n’en pouvant plus de cette présence, ils la renvoyèrent à leur propriétaire.
Ce retour se fit dans certaines conditions : sur un char attelé avec deux vaches qui avançaient dans une direction inconnue pour elles : le hasard Divin.
Mais le peuple observa cette situation en soumettant ce « retour » au hasard de Dieu. Et cela change tout.
Il en est de même pour nous. Nous sommes appelés à soumettre nos situations hasardeuses à celui qui en est le maître. Ainsi notre foi va surpasser la coïncidence ou la chance. Tout simplement parce que nos vies ne sont plus soumises à un destin nébuleux mais à un destin qui suit un plan : celui du Père céleste. C’est seulement ce plan Divin qui peut surpasser les lois naturelles si telles est sa volonté.


La flèche du hasard.

1 Rois 22 : 34
« Alors un homme tira de son arc au hasard, et frappa le roi d'Israël au défaut de la cuirasse. Le roi dit à celui qui dirigeait son char : Tourne, et fais-moi sortir du champ de bataille, car je suis blessé.

Une situation à peine croyable. Lors d’une bataille ou le peuple de Dieu devait conquérir d’autres peuples, un soldat ennemi tira une flèche au hasard encore une fois et celle - ci vint se loger dans le buste du mauvais Roi Achab. Au défaut de la cuirasse, c’est à dire dans un tout petit endroit ou le guerrier n’était pas protégé. En effet, il fallait un peu d’espace pour porter une cuirasse afin d’y placer une attache ou une articulation. Sans compter qu’il était également nécessaire d’avoir une peu de marge pour respirer.
Mais une coïncidence divine est passée par là.

Nous avons un Dieu de justice et lorsqu’il applique celle-ci, rien ne le retient. Il peut surpasser toutes les lois pour appliquer sa justice Divine. Aucune règle naturelle et encore moins les lois de la chance, du hasard ou de la providence.


Les deux directions de la vie.




On pourrait ainsi conclure qu’il y a deux façons de voir les choses. Deux directions pour notre vie. La voie de Jésus qui accomplit ses plans pour nous si nous le suivons et l’autoroute de la perdition qui est un chemin bien large ou l’ennemi tente de nous faire croire que la vie est une suite de coïncidences ou certains ont plus de chance que d’autres. Être né dans un bon cadre étant pour beaucoup la chance du départ. On trouvera aussi ce que les hommes appellent la malchance lorsque parfois une personne quitte ce monde trop tôt. Beaucoup diront dans ce cas : « il n’a pas eu de chance » parce qu’ils ne comprennent pas ce qui se passe.

Combien vont vivre leur vie au petit bonheur la chance comme ils disent ?
Quelle chance choisissons-nous ? Celle qui nous fait croire que c’est une force contre laquelle on ne peut rien, comme la force du destin ?
Ou bien tout simplement la chance de croiser la vie de Dieu qui se révèle en Jésus Christ et qui va nous faire découvrir à quel point le hasard n’a aucune force devant la volonté de Dieu pour ses enfants.
Je crois que ces signes du hasard ou de la chance qui se présentent à nous ne sont pas tellement à considérer comme une fin en soi car ils peuvent nous détourner de la vérité. Nous devons donc relativiser et les regarder comme des signes que Dieu peut utiliser pour confirmer autre chose. Nous pouvons ainsi penser que toutes ces situations sont sous le contrôle de notre Dieu à qui tout appartient. Car tout est de Lui, par Lui et pour Lui. Ces signes n’ont donc aucun sens si Dieu n’en est pas l’auteur. L’absurdité ne fait pas partie du Royaume de Dieu. Avec Lui, tout a un sens.

Colossiens 1 : 16
« Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. »

Je terminerai par ce dernier verset dans le prophète Jérémie. Celui -ci nous annonce que Dieu propose à l’homme une vie qui a du sens et non une vie soumise au hasard insignifiant.


Jérémie 29 : 11
« Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. »


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