Vous serez mes témoins.
Vous serez mes témoins
!
Voici un
qualificatif que Jésus a prévu de nous donner. Lorsqu'il y a un accident de la
route ou bien lorsqu'un accusé s'avance au tribunal, on entend des témoins.
Mais en dehors
de ces situations pénibles, il existe des témoins d’une autre sorte. Les témoins
de la vérité qui apportent beaucoup de joie à ceux qui les reçoivent.Quel doit être notre témoignage ? Doit-on seulement parler de ce que nous faisons ou ce que nous vivons ? Le témoignage n'est-il pas plus : « agir » plutôt que « dire » ? Doit-on témoigner de ce qu’on a fait ou témoigner de ce que Dieu a fait pour nous ?
Un témoignage signé.
Hébreux
2 : 4
" Dieu
appuyait leur témoignage par des signes, des prodiges, des
miracles variés et par des communications du Saint-Esprit selon sa volonté.
"
Nous voyons
ici que le témoignage des disciples était accompagné de signes miraculeux. J'ai
longtemps cru que mon témoignage était principalement verbal. C'est à dire,
limité par le fait d'expliquer aux autres ce que Jésus a fait dans ma vie. Je
me suis même trompé en pensant que je pouvais raconter le témoignage de
quelqu’un d’autre. Erreur.
Lorsque nous
avons donné notre témoignage, nous avons souvent un sentiment de satisfaction,
mais en creusant, on voit bien que celui-ci peut aller plus loin que ça. Il y a
à mon goût quelque chose de meilleur. Quelque chose de plus parlant que ma
parole. Le témoignage ne se limite pas à un discours informel ou factuel. Dans
ce verset, le témoignage c'est : le signe miraculeux.
J'aimerais
dans cet article, souligner le fait que le témoignage des chrétiens ne se
cantonne pas au verbe seulement. Nous verrons dans les textes qui suivent que
le témoignage est autant au niveau des actes miraculeux que du langage. Il est
dans notre attitude, notre position de croyant et même lorsque nous écrivons.
C'est un tout. Veillons à ne pas séparer les paroles et les actes qui les
accompagnent.
Jean 5 :
36
" Moi,
(dit Jésus) J'ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres
que le Père m'a donné d'accomplir, ces œuvres mêmes que je fais
témoignent de moi que le Père m'a envoyé."" En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais vers le Père. "
Ce texte est
pour nous qui croyons. Les œuvres sont donc le témoignage.
Quelles sont ces œuvres ? Quelles sont ces actions qui font de nous des témoins
?
Le point de
départ sera de croire en Lui. " Ce qui est l'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé "
Le signe parle davantage.
" Moi-même j'étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement ; et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu."
Il y a plusieurs sortes de témoignages comme nous l'avons vu. Mais je crois que le plus fort de tous sera celui qui manifeste la grâce et la puissance du Saint - Esprit. Paul nous le dévoile dans ce verset aux Corinthiens. C'est la même chose dans les Actes des Apôtres :
" Avec une grande puissance, les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande Grâce reposait sur eux tous. "
Ces signes de
la vie de Jésus, produisent par notre témoignage, des guérisons, des délivrances,
des paroles de connaissance et de révélations. Des paroles de sagesse, des
prophéties et des paroles d’autorité capables de ressusciter un mort. Les
sourds et les aveugles peuvent même recevoir la guérison. Si nous cherchons à
les vivre, ils se produiront. Si nous cherchons seulement à témoigner par le
verbe ou la parole, nous manquerons de pertinence. Car le monde ne se laisse
plus toucher par des discours.
Témoignage plus plus .
Il y a un
témoignage qui parle plus que les autres. C’est le témoignage accompagné du
signes miraculeux que produit l'Esprit Saint en nous.
Dans la nuit
ou j'ai commencé cet article, j'ai fait un rêve. Le voici :
"J'étais
à table en compagnie de trois hommes musulmans. Deux étaient en face de moi et
l'autre à ma droite. Je leur parlais de Jésus mais leur intérêt était faible.
Du style : cause toujours. Puis, je leur demande : Voulez- vous goûter à la
puissance de Dieu ?
Ils me disent
soudain : Mais de quoi tu parles ? A ce moment-là, le Seigneur me conduit et me
donne une parole de connaissance pour le plus ancien assis face à moi.
Je lui demande
: As-tu mal au poignet ? Quelqu'un d'entre vous a- t-il mal quelque part ?
Le plus âgé me
confirme sa douleur présente depuis des années et me tend son poignet. Je m’exécute,
je lui prends la main en déclarant la guérison. Instantanément il est guéri etL’intérêt pour Jésus devient tout autre. À partir de cet instant, ils ont soif et en veulent plus. Voir plus et plus. Quelle joie ! Leur cœur fut vivement touché. Comme dans le livre des Actes.
Dans le mille.
" Après avoir entendu cela, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent aux Apôtres : frères, que ferons-nous ? "
C'est dans cet état que nous devons laisser ceux qui ont reçu notre témoignage.
Etaler nos médailles.
Doit-on
témoigner de ce qu’on a fait où témoigner de ce que Dieu a fait pour nous ?
Il y a les
miracles qu’on a reçus et les miracles que nous produisons. Il y a une grande
différence entre les deux. Les guérisons qu’on a reçues ou les guérisons qui se
produisent par nos mains. Je ne trouve pas de modèle biblique de témoignage parlant des miracles accomplis et racontés par ceux qui les ont pratiqués. Seulement des témoignages de miracles reçus.
Voici un exemple dans Actes :
Pierre fit
lever un boiteux et ses chevilles devinrent fermes. A ce moment-là, Pierre n’a
pas attiré l’attention sur lui en racontant ce qu’il avait fait. En disant
autour de lui par exemple : « Eh bien voilà les amis, cette semaine j’ai
guéri un paralytique. »
Non, il a
centré l’attention sur Jésus en leur disant : Regardez à Jésus ! « Pierre, voyant cela, dit au peuple : Hommes Israélites, pourquoi vous étonnez-vous de cela ? Pourquoi avez-vous les regards fixés sur nous, comme si c'était par notre propre puissance ou par notre piété que nous eussions fait marcher cet homme ?
Une tâche délicate.
Même l’apôtre Paul est resté discret pour parler de lui lorsqu’il fut ravi en esprit et témoin de réalités célestes. Nous le lisons dans 2 Corinthiens.
« Il faut se glorifier... Cela n'est pas bon. J'en viendrais néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur. Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans…
Il parlait de
lui mais presque avec obligation. Il préférait manifester la grâce et la
puissance de Jésus plutôt que de parler de ce qu’il faisait.
« Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ?
Nous pouvons parler de ce que nous avons reçu et c’est là notre témoignage.
Mais parler de
ce que nous donnons n’est pas la même chose.
Exhiber nos
victoires est dangereux pour notre égo. Nous devons être capables de témoigner
sans nous mettre en avant. Sinon, le modèle présenté ressemble à cette idée :
« Je suis chrétien, alors regarde ce que je fais. » Un terrain
glissant où l’orgueil rentrera volontiers.
Durant son
ministère sur la terre, Jésus a- t-il parlé de ses miracles ? S’est-il lancé
dans un bilan de ses exploits ? Il les a seulement accomplis en glorifiant son Père sans lequel il ne pouvait rien faire.
Nous pouvons tout simplement laisser aux autres le soin de témoigner pour nous de ce que nous faisons. De même que Jésus laissait ses disciples raconter eux même les miracles accomplis par Jésus.
Jean 17
: 4
« Père, je
t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donné à faire. »
Et devant le
tombeau de Lazare :
Jean 11 :41
« Père, je
te rends grâce de ce que tu m’as exaucé. »
Commentaires
Enregistrer un commentaire