La réalité face à la vérité.
On découvre dans la bible un éclairage qui concerne
cette question. Comme un décalage entre la vérité et la réalité. Voyons
quelques textes :
1 Timothée 2 : 4
" Ainsi Dieu désire que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité."
" Ainsi Dieu désire que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité."
Dieu veut que tous les hommes soient sauvés.
Le sont - ils ? Non ! C’est une réalité. Il y a un écart entre ce que Dieu veut
et ce qui se passe. Autre exemple :
Jean 11 : 14, 44
« Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est
mort. »
« Et le mort sortit, les pieds et les mains liés
de bandes, et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et
laissez-le aller. »
Lazare est ressuscité. Dix minutes avant cela,
était-il mort ? Oui ! C’est aussi une réalité. Dans son tombeau, il était
tellement mort qu’il sentait déjà. Avant de comparer la réalité avec la vérité,
j’aimerais encore mettre en évidence d’autres textes :
La vérité.
Jean 8 : 32
« Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous
affranchira. »
C’est ici une Vérité.
Jean 17 : 3
« Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te
connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé,
Jésus-Christ. »
Encore une Vérité. Ces versets sont des
puissances de vérités. Nous observerons que d’autres contiennent deux notions
en même temps : réalité et vérité. Comme par exemple au sujet de la mort
physique qui est incontournable pour chaque être humain. C’est une réalité. Puis
viendra le jugement sur tous. Là, c’est une vérité.
Hébreux 9 : 27
« Et comme il est réservé aux hommes de mourir
une seule fois, après quoi vient le jugement. »
Nous devons tous mourir sur terre et rejoindre
le ciel pour vivre l’Eternité avec Jésus. Réalité et vérité marchent ensemble
dans ce passage. Toujours pas clair ? Poursuivons.
Le meurtrier dans sa cellule.
Actes 3 : 19
« Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour
que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent
de la part du Seigneur. »
Imaginons un homme en prison à cause du
meurtre qu’il a commis. Il réfléchit sur sa condition et au fil des jour en
vient à se tourner vers Jésus. Le verset dans livre des Actes cité ici le
touche. Il se convertit dans sa cellule et se repent de son péché. Il découvre
que Dieu lui pardonne. Il est donc pardonné. C’est une vérité qui rentre
en lui. Sa victime est toujours morte. C’est une réalité qu’il ne peut
changer. Même si son désir est de revenir en arrière et redonner vie à sa victime,
il y a un décalage entre vérité et réalité. Même pardonné, cet homme devra
faire face à la situation dans laquelle il se trouve. Il ne pourra pas dire : non,
je ne suis plus en prison car Jésus a pardonné ma faute. Ou bien ma victime
n’est pas morte puisque Jésus m’a pardonné. Mais il pourra sûrement dire : je
suis pardonné de ma faute et celle -ci ne peut plus tenir mon cœur emprisonné. Cette
histoire doit nous permettre de saisir qu’il ne faut pas tomber dans le déni.
Certaines situations sont à considérer en face et non dans le refus de la
réalité. Quelqu’un de malade ne devra pas nier la maladie. Sinon comment
s’opposer à quelque chose qui n’est pas là ?
Croire au mensonge ou à la vérité ?
Avant de continuer, il est temps de poser
quelques définitions afin qu'il n 'y ait pas de confusion.
Qu'est - ce que le mensonge ?
C'est le contraire des promesses bibliques de Jésus.
Tout simplement c'est la vérité tordue, déformée. Satan est le prince du
mensonge.
Qu'est-ce que la réalité ?
Comme déjà dit, c'est l'état des lieux d'une
situation où d'une personne. Le constat de comment sont les choses. Ex : Après
avoir fait tomber un verre, je constate qu'il est cassé. Ce n'est pas une illusion,
c’est réel.
C'est la personne de Jésus exprimée dans des
promesses de vie. Elle inclue aussi des paroles de justice et de jugement sur
nos vies et nous révèle la place du péché. Comme cité dans Jean 16 : 8 et 9.
Jean 16 : 8, 9
" et, quand il sera venu, (le Saint Esprit)
il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement :
en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi."
On peut imaginer que dans nos vies, des
réalités se présentent. Maladie, accident, tensions, pressions, j'en passe et
des meilleures...Autour de ces situations se trouve deux chemins : le mensonge
et la vérité. Il nous appartient de confronter nos réalités à la vérité. C'est
ici le point clé de nos progrès. Voyons l'exemple de Paul en situation.
Mordu par un serpent, Aïe ça pique !
Dans le livre des Actes, Paul s'est fait
mordre par une vipère. Une réalité piquante.
Actes 28 : 1 à 5
" Une fois hors de danger, nous avons
appris que l'île s'appelait Malte. 2 Ses habitants nous ont témoigné une
bienveillance peu courante ; ils nous ont tous accueillis près d'un grand feu
qu'ils avaient allumé, car la pluie tombait et il faisait très froid. 3 Paul
avait ramassé un tas de broussailles et il était en train de les mettre sur le
feu quand, sous l'effet de la chaleur, une vipère en est sortie et s'est
accrochée à sa main. 4 Lorsque les habitants de l'île ont vu l'animal suspendu
à sa main, ils se sont dit les uns aux autres : « Cet homme est certainement un
meurtrier, puisque la justice n'a pas voulu le laisser vivre bien qu'il ait été
sauvé de la mer. » 5 Mais Paul a secoué l'animal dans le feu et n'a ressenti
aucun mal."Paul n'a même pas eu mal. A t'il dit : Non, je n'ai pas été mordu, c'est un mensonge ? Sûrement pas.
Il s'est saisi de la vérité en lui et devant une réalité effrayante, sa foi n'a pas vacillé. Il a compris que Jésus était guérison en lui. Cela a produit un miracle qui a bouleversé les lois naturelles du poison injecté. Il ne s’est pas concentré sur le serpent mais sur Jésus qui est solution en tout. Pourquoi Paul a t'il put vivre ça ? Est-ce pour nous aussi ? C'est ce que produit notre vie en Christ. C'est donc pour vous et moi. Considérons quand même cette parole qui nous appelle à avoir une vie de cohérence :
Jean 9 : 31
" Nous savons que Dieu n'exauce pas les
pécheurs mais qu'en revanche, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté,
il l'exauce."
La vérité ici, c'est que Dieu n'exauce
pas les pécheurs. Si je nie cette vérité, cela ne me dédouane pas de la réalité
ou de la vérité. Nous devons toujours considérer les deux. Pas de déni, pas de
fuite mais les yeux ouverts sur la réalité en connaissant la vérité.
Une plaie guérie : Des aphtes pendant dix ans.
Je donne ici mon témoignage. De l'âge de 15
ans jusqu'à 25 ans, j'ai eu des aphtes en bouche à raison d'une fois par
semaine. Sachant que cela dure environ une semaine avant de disparaître, on
peut dire que j'en avais en permanence. La douleur incessante me montrait cette
réalité de la présence de cette plaie de bouche. Ma foi en jésus qui
guérit était présente en moi comme une vérité qui nourrissait mon
espoir. Mais rien ne bougeait. Un jour béni, cette vérité de guérison est
devenue réalité de guérison dans mon corps en une journée. Comment ? Par quel
changement ? J’ai simplement décidé d’accueillir le plus simplement du
monde l’idée que « guérir » c’était pour moi aussi. Dans cette même journée,
j’ai vu une pellicule blanche de peau se détacher de ma bouche. Cela a duré
quelques heures et c’était fini. J’avais pris pour moi cette promesse divine. Depuis,
ma guérison est effective et permanente. Cela fait maintenant 25 ans. Saisissons
avec la foi d’un enfant, notre salut, notre guérison ou notre délivrance. Quel
que soit le temps que ça prend, c’est l’attitude que Jésus nous demande de prendre.
La vérité vient du ciel.
Je terminerai avec ces versets puissants qui
nous parlent de la vérité. C’est elle qui produit en nous des fruits
magnifiques de bénédictions. Nous n’avons qu’à l’écouter pour la suivre.
1 Jean 2 : 27
« Quant à vous, l'Esprit dont vous avez été
oints par le Christ demeure en vous. Vous n'avez donc pas besoin que l'on vous
instruise, car cet Esprit dont vous avez été oints vous enseigne tout. Ce
qu'il enseigne est vrai, il ne ment pas. Restez donc attachés à cet
enseignement tel que vous l'avez reçu de l'Esprit. »
1 Jean 4 : 6
« Nous, nous appartenons à Dieu. Celui qui
connaît Dieu nous écoute, mais celui qui n'appartient pas à Dieu ne nous écoute
pas. De cette manière, nous pouvons distinguer l'Esprit de la vérité de
l'esprit de l'erreur. »
2 Thessaloniciens 2 : 10
« (Le diable) usera de toutes les formes
du mal pour tromper ceux qui se perdent, parce qu'ils n’ont pas reçu l'amour
de la vérité qui les aurait sauvés. »
Ces trois textes nous montrent que c’est
l’Esprit Saint qui nous enseigne la vérité. Il nous apprend aussi à faire la
distinction avec l’esprit de l’erreur. Et c’est Lui aussi qui met en nous
l’amour de la vérité. Une grâce qui vient du ciel. Saisissons – la !
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