Le salaire de l'ouvrier.
Le salaire de l’ouvrier.
Le travail.
Luc 10 :7 « l’ouvrier mérite son salaire. »
Il y a là une notion que nous découvrons
et qui est en fait une loi spirituelle posée par Dieu lui-même sur le travail.
J’aimerais en parler un peu ici mais nous pourrons développer l’idée seulement
avec l’éclairage du Saint Esprit qui dévoile à chacun les réalités
célestes. La première question que l’on se pose est : De
quel travail s’agit-il ? Le passage de Luc 10 nous expose la
mission donnée à tous les disciples de Jésus : Apporter le royaume au monde en
manifestant des signes de puissance. Dans ce passage, il leur commande de
guérir les malades qu’ils croiseront et de dire : le royaume s’est
approché.
A leur retour, les malades étaient
guéris et même les démons étaient chassés. Cette mission est donc : un travail !
La mission.
Marc 16 nous parle des signes qui accompagnent ceux
qui croient et l’on retrouve la même chose. Guérir, délivrer, avec en plus
parler en langues ou boire des breuvages mortels sans mourir.
Voilà pour moi le véritable travail
souhaité par Jésus. Travailler pour sa moisson, c’est annoncer son royaume pour
faire des disciples touchés par les signes miraculeux que Jésus seul peut
opérer. Comment avons-nous transformé cette
mission aujourd’hui ? ou plutôt, vers quoi les chrétiens on tendance à se
concentrer ? Vers de beaux spectacles, des expressions artistiques ou des
meetings chrétiens.
Ce n’est pas une critique mais plutôt un
constat. Ces activités ne sont pas mauvaises en soi mais ce n’est simplement
pas l’ordre de mission de départ ou l’action prioritaire. Ces activités ne sont
pas optionnelles ou de moindre importance. Elles sont d’une grande richesse
mais ne peuvent remplacer l’ordre de mission qui nous a été donné dans Luc 10
et d’autres passages. Lorsque Jésus a dit : Allez ! Cette expression apparaît
plus de 75 fois dans la bible. Difficile de ne pas l’entendre.
La récompense.
Jean 6 :27 nous dit :
« Travaillez, non pour la
nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et
que le Fils de l'homme vous donnera ; car c'est lui que le Père, c’est à
dire Dieu, a marqué de son sceau. »
Il y a donc un travail défini par le Seigneur en
vue d’une nourriture spirituelle qu’il ne faut pas confondre avec un autre travail.
Cette loi sur le travail qui reçoit un salaire
est identique dans le milieu séculier.Le monde fonctionne sur ce principe et
rémunère les hommes qui font ce qu’on leur demande. Nous recevons tous une paye
pour ce que notre employeur attend de nous. Si nous faisons d’autres choses,
même bonnes, il va y avoir un problème et il ne voudra pas nous payer. Normal. Si
mon patron me paye pour ranger des dossiers par exemple et que je me mette à
faire le ménage dans tous les bureaux à la place ; il va y avoir un
problème. Même si faire du rangement ou du ménage est une bonne chose. Du coup, la question à se poser sur le
salaire de Dieu ou des hommes est la suivante : Un employeur doit -il rémunérer
un ouvrier qui fait autre chose que ce qui lui a été demandé ? C’est en partie pour cela que certains
serviteurs de Dieu, dévoués et talentueux se retrouvent en galère financière ou
dans des besoins basiques. (Nourriture, vêtements, toit.)Cela peut paraître dur mais qu’avons
-nous fait dans nos rassemblements pour détourner l’objectif de Dieu ?
Cherchons à comprendre que le Seigneur rétribuera ceux qui lui obéissent plutôt
que ceux qui font autre chose. Je ne dénigre par l’art, la musique, la louange,
la prophétie ou même les danses prophétiques. Distribuer des tracts, organiser
une expo biblique ou une conférence avec l’orateur du moment sont des activités
louables mais il est important de leur donner la place qu’il faut.
C’est à dire, les vivre « en plus » et pas « à la
place » des signes que Jésus opère au travers de notre approche du
monde. Si chaque élément est à sa place, il y a une
promesse divine qui s’opère :
Matthieu 6 : 31 à 34
« Ne vous inquiétez donc point, et ne
dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ?
Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père
céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la
justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous
inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A
chaque jour suffit sa peine. »
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