Les deux eaux.

Nous buvons tous les jours de l’eau en quantité suffisante pour ne pas nous dessécher et mourir. Mais en faisons-nous de même pour notre vie spirituelle ? Quelle est cette eau qu’il nous faut boire pour vivre dans le royaume de Dieu ? Y -a-t-il une eau particulière prévue pour les disciples de Jésus ? Sans cette eau du ciel, nous allons voir qu’il nous est impossible de survivre. S’il ne s’agit pas de la pluie naturelle, de quoi s’agit-il ?
L’eau de la mer est celle qui recouvre la terre dans la plus grande quantité mais le problème, c’est qu’elle est imbuvable. Si vous y goûtez, vous ne le ferez probablement qu’une seule fois. Ce n’est donc pas celle- là non plus.
Mais de quelles eaux parlons-nous ? Y-a-t-il une eau spirituelle qui comme l’eau salée serait mauvaise pour notre vie ? Que signifie : « boire dans l’Esprit » ?
Il existe une eau céleste, spirituelle que Jésus veut nous faire boire. Voyons ce qu’il nous en dit dans l’histoire de la femme Samaritaine.

La Samaritaine.

Jean 4 : 10
« Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. »

Jésus propose une eau vive à la samaritaine. Une eau qui donne la vie. En existe-t-il une autre ?

Jean 4 : 13 à 15
« Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.

La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. »

Toujours soif.

Nous voyons bien qu’il y a une eau qui ne rassasie pas. C’est celle de notre vie sur terre. La plus facile à trouver. Celle qui nous fait courir pour nous contenter un moment mais qui finalement nous laisse vide. On en veut encore et l’on a toujours soif. Ici pour cette femme, il s’agissait de ces cinq maris qui se sont succédés sans jamais la combler dans son âme. Seul Jésus peut faire une chose pareille. Après quoi courons-nous ? Quel sont les eaux que nous buvons sur cette terre en pensant qu’elles vont nous remplir ?

Plus jamais soif.

Nous lisons dans l’histoire de la samaritaine que Jésus est la réponse en personne. Il est cette eau vive qui lorsqu’on la boit nous désaltère et nous rafraîchit vraiment. Jésus est la parole qui est comparée à de l’eau. L’Evangile de Jean nous présente Jésus comme étant la parole.
Jean 1 : 1
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. »
Jean 1 : 14
« Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. »

Jésus est la parole et cette parole, c’est l’eau qui donne la vie et qui nous lave. Il y a donc une relation intime entre l’eau et la parole. Dans l’épître aux Ephésiens, nous comprenons encore mieux ce rapport entre ces deux éléments.

Jésus est notre boisson.

Ephésiens 5 : 26
« Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par l’eau de la parole. » le baptême d'eau ou par l’eau de la parole suivant les versions.

La parole de Jésus a pour effet de laver nos âmes si nous la recevons avec foi. Cela implique de rester malléable et surtout de la boire. Pour cela, il nous faut bien sûr lire la bible pour savoir de quoi il s’agit et laisser le Saint-Esprit nourrir nos vies de cette boisson céleste. Je précise bien boisson et non nourriture car se nourrir sera plutôt la mise en pratique de cette parole. (Sujet d’un autre article : manger, manger) Buvons donc cette eau de la parole.
Jean 7 : 37 et 38
« Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Ecriture. Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. »

L’eau, la parole, Jésus et le Saint-Esprit ne font qu’un. Soyons attentifs pour boire l’eau du ciel et sachons doser l’eau de la terre qui ne nous contente jamais malgré ses différents cocktails. Le ciel nous comble et la terre nous vide.

Les eaux d’en haut et d’en bas.

Genèse 1 : 7 et 8
« Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. Dieu appela l’étendue ciel. »

J’aimerais attirer votre attention ici sur le fait que la parole nous présente encore une fois deux types d’eaux. Les eaux du dessus et les eaux du dessous dès la création du monde. Le ciel sépare les deux. C’est ici la même chose que pour la Samaritaine. La vie d’en haut et la vie d’en bas. La parole du ciel, celle de Jésus qui nous comble et les paroles de la terre qui nous laissent avec notre soif. Même les paroles terrestres qui paraissent sages, philosophiques ou littéraires ne seront jamais au niveau des paroles de Jésus. Les paroles de vie sont celles de Jésus.

Les eaux du baptême.

Jean 3 : 5
« En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »

Encore une fois, il y a deux eaux. Pour naître de nouveau, il nous faut naître d’en haut. Pour cela, nous devons traverser deux eaux. Les eaux de la mort et les eaux de la vie. En rentrant dans l’eau du baptême, nous traversons la mort en Christ et nous laissons derrière notre vie passée. Puis nous rentrons dans les eaux du ciel. Le baptême de l’Esprit qui descend sur ceux qui croient en Jésus-Christ. C’est une immersion dans les eaux du ciel qui viennent nous inonder. Nous recevons le ciel dans notre cœur. Jésus a dit : « si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive ! » Avez-vous la soif qui vient ?
Jésus est le lien entre le ciel et la terre. Il y a les eaux du ciel et les eaux de la terre. L’ancienne et la nouvelle alliance sont deux mondes différents comme le monde terrestre et le monde céleste dans lequel nous marchons en Jésus.

Jean 3 : 12.
« Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. »

Buvons les paroles de la vie !