Révélation ou obéissance ?
Révélation ou obéissance ?
Je donne ici un exemple pour que chacun saisisse bien de quoi nous parlons dans cet article.
Imaginons qu’un chrétien continue de voler dans les magasins comme il le faisait dans son ancienne vie sans Christ. Plusieurs frères lui ont expliqué tant bien que mal que ce n’est pas possible de continuer mais il répond toujours que pour lui ce n’est pas un problème. Il trouve d’ailleurs que c’est plutôt bien car avec le fruit de ses récoltes, il aide plusieurs personnes démunies. Pas vu pas pris.
Doit-on attendre qu’il reçoive la révélation de ce
péché ? Faut-il essayer de le convaincre ? Faut-il fermer les yeux et laisser
le Saint-Esprit le convaincre ?
Certains diront même qu’il ne pèche pas puisque pour
lui, il n’est pas convaincu de péché.
J’ai pris ici un exemple plutôt facile à comprendre et
qui nous semblera évident. Ce contexte nous parait peut-être improbable, mais
pourtant. Si on le transpose sur d’autres thèmes, le fonctionnement sera le
même.
Imaginons la même question avec des sujets comme
l’IVG, la pornographie, l’alcool, le tabac ou les blagues grivoises. Ou bien
simplement, toutes les œuvres de la chair que l’on va trouver dans Galates 5.
« Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’inconduite sexuelle, l'impureté, la débauche, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. »
Voyons ce que Paul nous dit sur nos actes devant Dieu
:
« Tout ce qui n’est pas le fruit d’une conviction est péché. »
Une erreur ou une déformation de la parole s’est glissée ici. En effet, si l’on regarde de plus près, ce n’est pas uniquement le mot conviction qu’il faut lire mais plutôt « conviction de foi ». Dans de nombreuses traductions, on trouvera le mot « foi » seulement ou bien « approuvé par Dieu » ou encore « résultat de la foi ».
Nous savons que la foi vient de ce que l’on entend et ce que l’on entend vient de la parole de Christ. (Romains 10 : 17)
Donc, nous pouvons dire que Paul nous dévoile que nos
actes doivent être le résultat de la foi en Christ. Et non le résultat d’une
simple conviction. D’ailleurs, le monde sans Dieu agit aussi selon ses
convictions. Est-ce bon pour autant ? Certainement, mais seulement sur le plan
terrestre.
Aucune œuvre sans Christ sur la terre ne peut nous
sauver ou nous justifier.
Mais en tant que disciples, nous sommes appelés à obéir à la parole. Non
pas obéir comme un esclave qui n’a pas le choix mais obéir parce qu’on se sent
gardé par notre créateur. Simplement parce que nous aimons notre Père céleste
et que nous savons que s’il nous demande quelque chose dans sa parole, c’est
pour notre bien.
C’est le Saint -Esprit qui nous convainc et nous
devons agir avec obéissance à ce qu’il nous dit. Je dirais même une obéissance
aimante plutôt qu’une obéissance qui attend un verdict sévère. Dieu nous aime
avant tout.
« Toute l’Ecriture inspirée de Dieu, est utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. »
Dans bien des cas, nous n’avons rien qu’à obéir. Même si l’on ne comprend pas encore toute la portée de ce qui nous est demandé. Donnons foi dans les directives du Seigneur en croyant qu’elles sont bonnes pour notre vie.
Il n’y eut bien sûr aucune autre explication. Je
devais obéir un point c’est tout.
Conviction ou obéissance ? Là était la question !
Ce ne fut ni l’un ni l’autre. Je suivis mon instinct
primaire et filai dans la maison avec un air innocent de premier ordre.
Puis, une petite voix se fit entendre : « tu n’as
qu’à essayer discrètement, personne ne te verra. »
Ce que je fis illico. Evidemment, au moment où je
branchai l’objet du délit dans une prise murale, une flamme bleue sortit du mur
pour faire ensuite sauter le compteur électrique. Mon père me poursuivit dans
les vignes pour une fessée que je tentai à tout prix d’éviter. Mais ce fut sans
grand succès pour ma fuite.
Ce jour-là, j’appris une grande leçon : Il n’était pas
nécessaire d’être convaincu pour obéir. Une grande leçon pour ma vie future
avec cette histoire qui aurait pu mal se finir mais qui encore aujourd’hui me
parle beaucoup.
Les idoles nous bouchent la vue. Voyons ce que nous
dit le Psaumes 115.
« Leurs idoles sont de l'argent et de l'or, Elles sont l'ouvrage de la main des hommes.
Elles ont une bouche et ne parlent point, Elles ont des yeux et ne voient point,
Elles ont des oreilles et n'entendent point, Elles ont
un nez et ne sentent point,
Elles ont des mains et ne touchent point, Des pieds et
ne marchent point, Elles ne produisent aucun son dans leur gosier.
Ils leur ressemblent, ceux qui les fabriquent, Tous
ceux qui se confient en elles. »
Du coup, elles nous bouchent la vue, notre parole
n’est plus inspirée, nous ne sentons plus selon l’Esprit de Dieu et notre
marche devient selon la chair plutôt que dans L’Esprit. Nous n’entendons plus
correctement le langage de Dieu.
Comment obéir à la parole avec de tels handicaps ?
Difficile.
Luc 23 : 34
« Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. »
Pardonner est une décision. Nous sommes appelés à
obéir à cette injonction. Si l’on doit attendre d’être convaincu pour pardonner
ou bien ressentir le pardon en nous pour le pratiquer, il n’y aurait que très
peu d’entre nous qui pardonneraient.
Obéir reste plus important que d’attendre la
conviction d’une chose. Mais le Saint - Esprit opère en nous pour que les deux
se mettent en place.
Hébreux 4 . 12
" Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'un épée à double tranchants, pénétrante jusqu'a partager âme et esprit, jointures et möelles, elle juge les sentiments et les pensées du coeur. "
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