C'est quoi le mariage ?

 

C’est quoi le mariage ?

 


Proverbes 2 :10

« Car la sagesse viendra dans ton cœur, Et la connaissance fera les délices de ton âme. »

 Nous aurons besoin de cette sagesse divine pour aborder cet article. Car en effet, mon propos ici exposé, ne souhaite jamais être accusateur. Il a pour but de nous inviter à aller dans une pensée. Celle de Christ en nous, qui répond à toutes les situations. Ce n’est pas une question de versets ou de devoirs que nous abordons mais plutôt une envie de laisser le cœur de Jésus battre à la place du nôtre.

Un sujet trop grand pour être complet en 5 minutes mais je vous propose d’approcher quelques textes bibliques qui vont nous servir de références. Nous avons besoin en effet d’appuis, pour tenter de répondre au mieux aux questions concernant le couple. Je n'aborde pas tous les recoins de ce sujet dans cet article afin de ne pas le rendre trop long.

Je vous propose de laisser le Saint-Esprit nous convaincre de ce qui est juste. Au travers de ces textes dans la bible, Jésus parle, Paul parle. Mais les chrétiens parlent aussi autour de nous. Que nos oreilles entendent ce que l’Esprit dit à l’Eglise. (Apo 2 : 29)

J’ai retenu quelques questions qui reviennent souvent dans nos conversations :

Doit-on vite se marier si on est amoureux ?

Vivre ensemble sans être mariés, qu’en pense Dieu ?

Comment gérer l’idée de se remarier après un divorce pour simple mésentente ? Et après un divorce pour tromperie ?

Le concubinage est-il de la fornication ?

Qu’est-ce que la fornication ?

 Toutes ces questions n’ont de sens, que si l’on désire vivre selon la vie de Jésus-Christ en nous. Car en effet, sans cela, tout est autorisé dans la mesure où l’on respecte les lois civiles de notre pays. Jésus nous conseille dans la liberté mais le monde nous oblige dans des lois parfois absurdes.

Rappelons-nous que du temps des Juges, même le peuple de Dieu a traversé une phase d’éloignement où chacun faisait ce qui lui semblait bon. Et cela ne causait de problème à personne.

Juges 21 : 25

« En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon. »

 


Une seule chair.

 Notre modèle du couple parfait sera toujours celui de Christ et l’Eglise. Les deux sont en correspondance telle que nous pouvons toujours répondre à nos questions sur la base suivante : Que ferait Jésus à ma place ?

Abordons la question de la chair.

Ephésiens 5 : 31

« C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. »

 Il y a là une loi spirituelle. Deux être unis dans la chair, ne font qu’un. Christ et l’Eglise ne font qu’un. L’homme et la femme mariés ne font qu’un. L’homme et la prostituée ne font qu’un après leur union. Est-ce aussi marqué dans tous ces cas de figure ?

 1 Cor 6 : 16 et 17

« Ne savez-vous pas que celui qui s'attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. »

 Ne « faire qu’un » va s’appliquer dans plusieurs niveaux d’unité. Unité d’esprit, unité de corps et unité d’âme. Un seul esprit ou une seule chair n’est pas la même chose. Christ et l’Eglise sont unis dans l’Esprit tandis qu’un homme et une femme vont s’unir dans la chair.

Comment comparer Christ et l’Eglise avec un homme et une prostituée ?

Le seul point commun est la force du lien. Le terme grec « kolao » désigne dans tous ces textes le même attachement spirituel. C’est l’attache. Ce mot appuie de façon non négligeable le lien posé. Une fois posé, cette attache perdure jusqu’à ce qu’elle soit rompue. Comment la briser quand celle-ci est insupportable ? Comment nous défaire de ces liens soient disant « indissolubles » ? Surtout quand ils sont malsains.

Nous allons voir comment, sur le modèle de Christ avec l’Eglise cela est possible ? C’est notre référence en matière de couple ou nous pouvons sonder tous les cas de figure.

 

Doit-on se marier si on est amoureux ?

 1 Cor 7 : 2 et 9


"Toutefois, pour éviter l'impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. » 

« Mais s'ils manquent de continence, qu'ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler. »

 1 Corinthiens 7 est un texte clé pour les questions de couples. Nous voyons par exemple, qu’il est préférable de se marier si deux personnes de sexe opposé s’aiment. Mais, s’aiment-elles vraiment ? Il est bon d’analyser ce que signifie aimer. Car si le sentiment amoureux nous conduisait systématiquement au mariage, tous les adolescents devraient se marier plusieurs fois par an devant ce sentiment puissant dressé par les hormones. Une bombe atomique puissante à contrôler.

Il faut donc réfléchir un petit peu et laisser le temps et le Seigneur confirmer ces choses. Un garçon tombera très facilement amoureux d’une jolie fille sans jamais lui avoir parlé pour la connaître un peu. Un phénomène qui se vérifie dans le réel tout autant que devant un écran de cinéma. Il est donc nécessaire de faire connaissance avec la personne qui risque de partager notre vie pour peut-être les cinquante prochaines années. Cela s’appelle la fréquentation puis les fiançailles si cela se confirme. Cette étape est précieuse et doit être vécue patiemment pour pouvoir bâtir solidement. Pour savoir si on aime une personne, le texte de 1 Corinthiens 13 fait référence. Mais encore faut-il le lire dans sa globalité. Car beaucoup n’en retirent que la partie sympa et en oublient la partie difficile. Je vous laisse vous y replonger pour y découvrir qu’il contient 7 choses à faire et 9 à ne pas faire. Un article complète cette réflexion que je ne pousse pas ici. (Voir : C’est quoi l’amour ?) Bien sûr, l’amour n’est pas qu’une liste de choses à faire ou à ne pas faire. C’est avant tout une notion dans l’être. D’ailleurs, on dit : « Je suis amoureux. »

Tous les amoureux devraient aller sonder leur amour pour savoir de quelle nature il est. S’il est sur le modèle de Christ, l’homme doit être prêt à donner sa vie pour celle qu’il aime. Vite dit !

 

Vivre ensemble sans être marié ?




 Commençons par quelques définitions du dictionnaire. Le concubinage par exemple, se définit ainsi : « Etat d’un couple vivant en union libre sous le même toit. » Autrement dit, ils ont des relations intimes sans être mariés.

Une autre définition concernant le terme fornication : « relations charnelles entre deux personnes qui ne sont ni mariées ni liées par aucun vœu. »

Même avec une promesse de mariage, il s’agit de personnes qui s’unissent dans la chair sans être mariées. « Vivre à la colle » est une expression du 19eme siècle, crée en 1883. Elle fût attribuée aux personnes qui se mettaient en ménage sans être mariées. Au siècle précédent, on disait « coller à la peau ». En anglais cela se dit : « to live in sin », c’est à dire vivre dans le péché. En allemand, ça sera : « in wilder Eve leben » qui se traduit : vivre dans un mariage sauvage. Intéressant me direz-vous. Tout cela rejoint le terme de concubinage.

 Le concubinage et la fornication sont donc à considérer avec des points communs. Il s’agit de deux personnes consentantes qui ont une liaison sans être mariés. Dans l’histoire de l’humanité, ce statut de couple n’est apparu seulement que vers la fin du 19eme siècle. Napoléon disait dans le code civil : « Les concubins ignorent la loi, la loi ignorent les concubins. » A cette époque, la loi n'était pas en leur faveur. Et pourtant, cette situation existait pour les couples depuis fort longtemps et devait se passer dans la plus grande discrétion. Il fallait que les amants se cachent pour ne pas avoir de problème. Aujourd’hui, c’est un statut social sans risque, considéré normal comme dans les autres cas. Mais qu’en dit la bible ?

1 Corinthiens 7 : 2

« Toutefois, pour éviter l'impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. »

 Il n’y a que deux statuts : soit marié, soit non marié. Exactement comme sur nos feuilles d’impôts. C’est l’un ou l’autre. On peut aussi penser que c’est pareil pour le fait d’être enceinte. On l’est ou on ne l’est pas. Il n’y a pas de demi-mesure. Bien que de nos jours ce ne soit pas un problème dans la société, le concubinage ou la fornication ne sont pas approuvés par la parole de Dieu. Dans le monde, le concubinage trouvera un nom qui passe mieux comme le PACS. Sans être mariés, on parlera de compagnons ou de conjoints en évitant les termes de mari ou femme. Pour la fornication, on fera disparaître cette expression devenue péjorative pour la laisser seulement dans la bible et parler plutôt de liberté sexuelle légitime ou de liberté d’expression des émotions. Au point même de gratifier le Q.E. (quotient émotionnel) pour laisser un peu de côté le Q.I. (quotient intellectuel) qui passe moins bien car trop élitiste.

La fornication est devenue un mot obsolète pour ceux qui ne veulent pas écouter le langage biblique. Mais de quoi s’agit-il vraiment ?

 

La fornication.



 1 Corinthiens 6 : 13 ,18 et 19

« Mais le corps n'est pas pour l’impudicité(pornéia). Il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. »

« Fuyez l’impudicité (pornéia ). Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? »

 Il y a un terme biblique qui est bien souvent mal traduit. On le trouve de nombreuses fois sous les termes d’inconduite, d’impudicité ou d’incontinence. S’agit-il de mal se conduire ? C’est un peu vague me direz-vous. En réalité, nous avons affaire au mot grec : pornéia qui donnera le mot pornographie. C’est un mot qui définit tout ce qui est d’ordre sexuel en dehors du mariage. Il concerne donc selon les sources strong : les relations sexuelles illicites, l’adultère, la fornication, l’homosexualité, l’inceste, les relations avec un ou une divorcée. Nous ne lisons pas toujours avec les bonnes lunettes si nous nous contentons d’entendre le mot inconduite qui ne veut pas dire grand-chose. Du coup, on comprendra mieux les conseils de l’apôtre Paul dans Ephésiens.

 

Ephésiens 5 : 3

« Que l’impudicité (pornéia), qu'aucune espèce d'impureté, et que la cupidité, ne soient pas même mentionnées parmi vous, ainsi qu'il convient à des saints. »

 Il est bon de savoir de quoi on parle quand la parole nous avertit. Non pas pour nous taper dessus mais toujours pour nous prévenir avec amour des chemins tortueux qui se présentent à nous. Car la porneia a pour but de voler aux hommes l'équilibre sexuel. Elle vole aussi toutes les bonnes choses que Dieu a prévu dans ce domaine. Cela peut être la fertilité, le plaisir, le désir ou l'intimité. Mais également, la pornéia ouvrira la porte aux frustrations, aux violences, à la suspicion ou à la maladie. Un esprit qui fait beaucoup de ravage et vole à l'homme la possibilité d'être heureux. Car être heureux, c'est rester sur le modèle de Christ dans tous les domaines.

 

Est-il bon de se remarier après un divorce pour une simple mésentente ? Et un divorce pour tromperie ?



 Cette partie reste délicate et je laisse le soin au Seigneur de montrer à chacun ce qu’il en est. Mais les textes sont là pour nous aider à y voir clair. Que le discernement sur ces choses descende sur chacun de nous.

Les textes les plus connus pour ces questions sont les suivants :

Matthieu 19 : 5, 6, 8 et 9

« C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni. »

« C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n'en était pas ainsi. Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. »

 Jésus nous dit là qu’au commencement, le divorce n’est pas dans son plan. Mais à cause de la dureté du cœur de l'homme, Moïse l’a autorisé dans la loi. Il s’oppose au remariage et rajoute : « sauf en cas d’infidélité ». Voyons ce que cela signifie.

Jésus explique ici que l’infidélité casse le contrat d’alliance entre les époux. C’est encore une fois le terme « pornéia ». Il a pour conséquence de délier celui qui est trompé. Nous le lirons dans les Corinthiens.

1 Cor 7 : 15

« Si le non-croyant se sépare, qu'il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix. »

 Le croyant séparé n’est plus lié à son conjoint incroyant dans le cas de l’infidélité. Il est donc libre. Mais pas obligatoirement de retourner se marier. Car en effet pour cela, la parole nous montre que l’un des deux doit mourir. Jésus-Christ a dû traverser la mort pour que la première alliance devienne caduque. Avançons, je reviendrai sur ce point un peu plus loin.

 

1 Cor 7 : 11 et 20

« Si elle est séparée, qu'elle demeure sans se marier ou qu'elle se réconcilie avec son mari, et que le mari ne répudie point sa femme. »

« Que chacun demeure dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé. »

 Le conseil de Paul est le suivant. Une fois séparé ou divorcé, mieux vaut rester dans l’état dans lequel on est en venant au Seigneur. Car tant que le conjoint est vivant, on ne peut se mettre à nouveau en couple. Bien que délié, la possibilité d'une nouvelle union n'est possible qu'en cas de mort. C'est le cas des veuves pour lesquelles Paul donne des conseils dans ce chapitre.

 Marc 10 : 7, 8 et 11, 12

« C’est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. »

« Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard ; et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. »

 Encore une fois, ici dans l'évangile de Marc, le texte ferme la porte à une nouvelle union, du vivant des deux parties.

 Matthieu 5 :32

« Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère. »

 Comme dans Matthieu et dans Marc, Jésus nous avertit que le remariage correspond à un adultère si les deux parties du couple sont vivantes. Nous allons comprendre pourquoi un peu plus loin dans Romains.

 

Et si je me marie avec un inconverti ?



 2 Cor 6 : 14 « Ne formez pas avec les incroyants un attelage disparate. Car quelle association y a t’il entre la justice et l’iniquité ? Ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? »

 Dans la version Parole Vivante, on lira : « Ne vous associez pas avec les incroyants » et dans d’autres versions on retrouve la notion du joug : « Ne vous mettez pas sous le même joug que les incroyants... »

La question concerne ici dans ce texte, l’association dans un cadre général entre deux personnes. Cela peut se produire dans le monde du travail, des affaires, d’un voyage et bien sûr le mariage. La notion de joug est intéressante car c’est la pièce de bois qui relie deux animaux tirant une charge commune. Par exemple, deux bœufs qui tirent une charrue seront bien coordonnés grâce au joug qu’ils ont sur la tête. Une belle image. Mais si on associe un bœuf et un âne, le résultat risque d’être assez décevant. La lumière et les ténèbres ne peuvent fonctionner ensemble.

 

Les compteurs à zéro. 



 2 Cor 5 : 17

« Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. »

Par la grâce de Dieu, il est donc possible de mettre les compteurs à zéro ! Comment agir dans ce cas-là ? Toutes nos fautes, nos erreurs dans ce domaine aussi sont effacées. La mort en Christ dans les eaux du baptême nous lave de toute notre ancienne vie passée. Nous aurons peut-être à vivre des guérisons, délivrances ou repentance particulières. Par exemple se délier des personnes avec lesquelles nous avons eu des rapports sexuels. Mais tout est à notre disposition pour recommencer une vie nouvelle. Dans le domaine du couple aussi. Mais il est a noter que la sagesse est de rigueur. Le Saint-Esprit conduira chacun pour savoir s’il doit rester dans l’état dans lequel il est au moment de sa conversion, comme nous dit Paul dans 1 Cor 7. Car en effet, certains paramètres ne disparaîtront pas. Par exemple, la présence d’enfants issus d’union dans notre vie d’avant. Il faudra composer avec et en prendre soin. De même que le remariage doit être réfléchi car notre ancien partenaire s’ouvrira peut-être au Seigneur et le couple pourrait se reconstruire. Dans le cœur tout est lavé mais sur la terre, il faudra gérer des situations bien réelles. Soyons conduits par l’Esprit.

 

Jésus a traversé la mort pour s’unir à l’Eglise. 



 Ephésiens 5 : 25 et 32

« Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour elle. »

« Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l'Eglise. »

 Il y a une image fabuleuse que Dieu nous dévoile au travers de l’alliance de Jésus et son épouse. Pour que ce couple soit possible, il a fallu que le précédent soit dissolu. Dieu et son peuple avaient une alliance, qui a été rompue par l’adultère spirituel. Le peuple est allé adorer d’autres dieux qui sont en fait des idoles. En donnant sa vie à La Croix, Jésus est mort et la première alliance s’est éteinte. En ressuscitant, il fait naître sa nouvelle épouse possible.

 Matthieu 19 : 6

« Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni. »

 C’est le cri du cœur de Dieu. Dans le ciel, le couple Christ et l’Eglise est inséparable. Les liens que nous unissent à Lui sont indissolubles. Ainsi, quand nous décidons de vivre à l’image de Christ, un couple sur la terre ne peut être séparé sauf si l’un des deux meurt.

 Romains 7 : 2 et 3

« Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d'un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu'elle n'est point adultère en devenant la femme d'un autre. »

 Ce texte ne nous parle pas uniquement des couples terrestres. Il nous dévoile le chemin d’alliance entre Dieu et l’homme. Je vous propose de le relire lentement en transposant les termes : homme / femme par Jésus et l’Eglise. Ce qui donne :

 « Ainsi, une femme mariée (le peuple de Dieu) est liée par la loi à son mari (Dieu) tant qu'il est vivant ; mais si le mari meurt (la mort de Jésus), elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari (Dieu). Si donc, du vivant de son mari (Dieu) elle devient la femme d'un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt (Jésus sur La Croix) elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle (l’Eglise : nouvelle épouse) n'est point adultère en devenant la femme d'un autre (Christ ressuscité).

 La seule possibilité de Christ pour s’unir à l’Eglise, c’était de mourir à La Croix. Il en est de même pour notre condition. La condition de l’homme pour se remarier à une nouvelle femme, c’est lorsqu’un des deux est décédé. Sinon, il reste relié à son conjoint. Bien que dans le cas d’un divorce il soit libre, il y a tout de même un lien avec celui-ci.

 Romains 7 : 1

« Ignorez-vous, frères, (je parle à des gens qui connaissent la loi), que la loi exerce son pouvoir sur l'homme aussi longtemps qu'il vit ? »

 Dans sa première alliance avec son peuple, le peuple a rompu cet accord. Imagé par les tablettes de Moïse qui ont été brisées au pied de la montagne. La montagne étant une image de Christ. Dieu a dû traverser la mort pour trouver sa seconde épouse, l’Eglise. La mort de Jésus l’a délié de sa première union : le peuple d’Israël. La résurrection lui donne accès à une nouvelle alliance. Comme pour nous ici-bas, si nous désirons vivre sur ce modèle. Il est évident qu’à cause de la dureté de nos cœurs, la loi de Moïse nous a autorisé le divorce afin de nous protéger et nous éloigner de certains dangers notoires. Cela concerne aussi les enfants qui sont touchés par certaines situations violentes et qui bien sûr doivent être secourus.

Si notre objectif est de vivre selon Christ, notre vie sera comblée par sa présence en nous. Aucun statut tels que marié, célibataire, divorcé, veuf, fiancé ou pacsé ne pourra satisfaire ce que seul Jésus-Christ peut donner.

Il n’y a pas de situation terrestre idéale meilleure que la relation que nous avons avec celui qui est le modèle parfait de vie. Lui seul peut combler nos attentes. Qu’elles soient physiques, sexuelles, émotionnelles, ou spirituelles. Tout lui appartient et il nous donne tout.

Je termine avec cette parole dans les Corinthiens qui nous rappelle que lorsque nous sommes à Christ, nous ne nous appartenons plus. C’est à ce moment-là que nous avons tout !

 1 Cor 3 : 21 à 23

« Que personne donc ne mette sa gloire dans des hommes ; car tout est à vous, soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir. Tout est à vous ; et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu. »

 

 

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