Pourra-t-on choisir au ciel ?

 

Pourra-t-on choisir au ciel ?

 

 


Voici un article qui va nous conduire directement dans le futur. Passer du monde ici-bas au monde d’en haut. Il s’agit simplement de nous tous, lorsque nous aurons rejoint la patrie céleste.

Se retrouver de l’autre côté du rideau comme disent certains.

Dans l’au-delà.

Le ciel est-il un endroit où l’on choisit son destin ? Y a-t-il un plan B prévu lorsque nous serons dans les lieux célestes ?

Y aura-t-il des privilégiés ou des fraudeurs qui trouveront le moyen de s’en sortir sans trop de casse ? En passant par la porte de derrière peut-être ?

Pourra-t-on revenir sur nos choix terrestres et dire à Dieu au final : ok, je change d’avis, je veux bien venir dans ton camp ?

Y-a-t-il un moment où il est trop tard ?

Un jour, ma mère discutait du ciel avec sa voisine de 92 ans. Le sujet était sur la question : êtes-vous prête pour aller au ciel ?

La voisine lui répondit qu’elle n’était pas encore bien au point mais que ce n’était pas grave puisqu’il y aurait une possibilité de rattrapage. Peut-être une cession au purgatoire ou quelque chose de semblable pour une remise à niveau ? Croyez-vous cela ?

Je ne crois pas qu’il en sera ainsi.

 

Trop tard ou pas ?



 Imaginez que vous ayez très envie d’aller écouter en concert votre chanteur préféré du moment. Vous êtes heureux d’apprendre qu’il vient chanter dans votre ville et vous regardez vite votre planning pour acheter un billet. Catastrophe, cela ne tombe pas un jour où vous êtes disponible. Il vous faudra donc trouver une solution et acheter un billet  pour aller à ce concert. Que faire ?

Achèteriez- vous un billet après la date prévue du concert ? La billetterie vous dirait à ce moment-là : désolé monsieur, mais il est trop tard. Le concert est terminé. Il fallait s’y prendre plus tôt.

Ou bien, si vous vous étiez perdu votre smartphone dans une tribune de concert. Pour le retrouver, il vous faudrait des bras et des jambes pour chercher entre les sièges. Mais, si vous ne pouviez pas aller dans cette tribune, comment faire ?

Au ciel, nous n’aurons plus les mêmes moyens humains pour chercher ou choisir. Il y a ainsi des choses que nous ne pouvons faire seulement sur cette terre.

 Esaïe 55 : 6

« Cherchez l'Eternel pendant qu'il se trouve ; Invoquez-le, tandis qu'il est près. »

 

Il y a un temps pour chercher Dieu tant que nous sommes sur terre. Certaines choses ne peuvent se réaliser que dans un seul contexte. Prenons un autre exemple :

Si j’achète un billet d’avion pour faire New York - Paris mais que je suis en France, il me sera impossible de monter dans cet avion. Logique, puisque je suis en France à ce moment-là. Pour le ciel, c’est un peu pareil.

Si je ne connais pas Jésus sur la terre, je ne peux pas d’un coup le connaitre lorsque je suis dans le ciel de l’au-delà. A trépas comme on dit aussi.

 

Le dernier train.



 Le jugement dernier est-il vraiment le dernier ? Peut-on faire « appel » comme dans un tribunal ?

Justement, s’il s’appelle dernier, c’est qu’après, il n’y a plus rien. C’est sans appel. Après le dernier train, il n’y a plus rien pour transporter les voyageurs.

 

Apocalypse 20 : 11 à 15

« Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s'enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu. »

 C’est ici le jugement dernier. Il n’y a pas d’après. C’est fini et c’est pourquoi il est si important de choisir ici-bas notre position devant Dieu et son fils Jésus-Christ. Nous voyons dans ce texte que le ciel et la terre disparaîtront. On ne reviendra donc pas en arrière. Le livre de vie dévoile ici les noms de ceux qui sont sauvés. Seulement ceux qui connaissent Jésus-Christ. Il y a donc urgence pour chaque être humain. Ne ratons pas le train. Je ne donne pas ici un message négatif ou pessimiste de l’évangile. Mais seulement une réalité de l’urgence que nous avons tous à connaître ici-bas celui qui va nous sortir de là. Rencontrer Jésus, c’est ce que nous pouvons encore vivre de mieux aujourd’hui. Nous ne pourrons pas apprendre à le connaître là -haut. Faire connaissance avec le sauveur, c’est maintenant.

 

Suis-je une brebis ou un bouc ?





 Matthieu 25 : 32, 34 et 46

« Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs ; et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.

Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. »

…Et ceux-ci (les boucs) iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. »

 Sur cette parabole, Jésus explique qu’il y a deux catégories de personnes. Il y a deux camps distincts : les brebis et les boucs. Les sauvés d’un côté et les perdus d’un autre. Il n’est pas possible de changer cela lorsque nous seront au ciel d’éternité. Les brebis seront sauvées et les boucs seront perdus.

 Matthieu 7 : 22 et 23

« Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité. »

 Voilà ce qu’on appelle « une veste ». Jésus serait-il injuste et sans cœur ? Mais pourtant on entend souvent que Jésus ne rejette personne.

C’est justement ici qu’il intervient pour nous tendre la main et nous sauver. La question, c’est qu’il ne faut pas confondre sur la terre ou dans le ciel. Jésus est descendu sur la terre pour nous sauver. C’est sur la terre qu’il a été sacrifié. Sinon, il serait resté dans le ciel à nous attendre. Sur terre, il est toujours possible de venir vers Jésus, quel que soit notre histoire passée. Mais au ciel, Jésus dira à certain : Je ne vous connais pas.

 

Le vierges sages et folles.

 Matthieu 25 : 12

« En vérité, en vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. « 


Il y a cette parabole où Jésus nous présente le royaume des cieux comme un lieu de festin. Cinq vierges sages y sont accueillies et les cinq folles sont rejetées. Les vierges qui étaient prêtes ont été accueillies puis la porte fût fermée. Les folles ont essayé de rentrer mais il y avait un problème, elles n’avaient pas d’huile. Pas d ‘éclairage dans les ténèbres. Pas Christ dans leur cœur.

Elles dirent : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !

Mais le maître répondit ; Je ne vous connais pas.

Nous voyons bien là que les vierges folles ne pouvaient pas choisir ou aller. Il y a donc bien un moment où l’on peut choisir, mais pas au ciel.

 

Choisir ou ne pas choisir.



 Ici-bas, nous devons souvent choisir. Notre travail, notre habitation, notre mariage, nos amis, nos opinions et aussi croire au ciel ou non. Notre vie ici-bas est faite de choix. Mais au ciel, rien ne nous permet de le penser.

 Deutéronome 30 : 19

« J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l'Eternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t'attacher à lui : car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours, et c'est ainsi que tu pourras demeurer dans le pays que l'Eternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. »

 La promesse de Dieu dans l’ancienne alliance était donnée pour gagner la terre promise. En terre d’Israël.

Dans l’alliance avec Jésus-Christ, les promesses sont pour le ciel promis. Bien que le ciel spirituel rentre dans nos cœurs, le ciel physique disparaîtra. Il n’y aura plus ni ciel (voute céleste, nuages) ni terre. Il nous faut bien donc choisir.

 Josué 24 : 15

« Et si vous ne trouvez pas bon de servir l'Eternel, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l'Eternel. »

 Nous voyons là que Josué devait choisir qui il voulait suivre. Il y a donc un temps pour choisir et un temps pour ne plus choisir. Suivre Jésus ne peut se faire seulement que sur la terre. C’est comme s’embarquer dans un vaisseau qui nous conduirait dans l’éternité. En dehors, les voyageurs ne seraient point transportés. De la même façon que dans l’arche de Noé. Dieu ferma la porte et personne ne pût plus rentrer à l’intérieur. Il était trop tard.

 Genèse 7 : 16

« Puis l’Eternel referma la porte de l’arche sur lui. »

 

Perdu pour perdu.



 Ainsi nous constatons qu’il y a de la perte humaine. Et c’est dommage quand on sait que l’appel divin est pour tous. Mais tous n’en veulent pas ou simplement ne font pas le bon choix. Il y a un bilan qui s’opérera un jour là-haut dans le ciel où Jésus reconnaîtra les siens. C’est à dire ceux qui l’ont choisi comme sauveur et Seigneur sur la terre. C’est toute la différence entre le chemin étroit qui mène au salut et le large chemin qui mène à la perdition.

 Matthieu 7 : 13 et 14

« Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. »

 Comme du temps de Noé, beaucoup ne trouvent pas ce chemin. Ou simplement ne le cherchent pas. Je reste optimiste en croyant que Dieu est juste et ne laissera pas des âmes perdues s’enliser trop loin sans avoir le temps d’attraper la main qui viendra vers eux. Je pense à l’histoire de Joseph et ses frères dans la Genèse. Méprisé par ses frères, il fut jeté dans un puit et abandonné à la mort. Mais l’un d’eux, Juda, poussa ses frères à le sortir de là pour ensuite le vendre à des marchands de passage. Une main tendue pour sauver Joseph. C’est une image de Jésus qui nous tend la main pour nous sauver. D’ailleurs, nous remarquons en passant que Jésus est issu de la même tribu de Juda. C’est le lion de Juda.

Cette main tendue, c’est aussi la vôtre, vous qui croyez en lui aujourd’hui. Jésus veut l’utiliser pour amener le secours autour de vous. Nous sommes les témoins de sa vie en nous.

 Philippiens 3 : 18 et 19

« Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore en pleurant. Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu'aux choses de la terre. »

 

J’avoue qu’il faut être clair et ne rien cacher au monde. Il ne s’agit pas de dire : on verra bien là-haut ! Car il y a bien une fin. Pour certains, ce sera la perdition. Dans le sens ou la perte causée sera la conséquence de leurs choix sur terre. Le terme « perdition » en grec se traduit aussi pour exprimer la misère éternelle.

Quelle grâce d’échapper à ça. Le salut est pour ceux qui le veulent. Pour ceux qui décident de marcher dans le chemin étroit pour apprendre à connaitre Christ chaque jour. C’est une grâce que l’on saisit par le moyen de la foi. Une merveille qui est à la portée de tous. Car Jésus appelle chaque cœur sur cette terre.

La parole de Dieu est vivante, à condition qu’on lui donne foi.

 

Et ceux qui n’était pas au courant ?


 Romains 1 : 20 et 21

« En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient fort bien depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans de vains raisonnements, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. »

 

Ce passage nous montre à quel point Dieu présente aux hommes son message d’amour et de salut. Cela commence par les merveilles de la nature qui nous parlent par ses perfections et nous attirent vers Dieu. Ce langage peut conduire l’être humain à recevoir la révélation de Christ. C’est un chemin, mais cela commence simplement par des éléments autour de nous et qui vont nous parler. Suivant les sensibilités, le créateur saura comment trouver les points qui vont atteindre notre cœur. Si dès le début de cette approche divine vers l’homme, celui-ci tourne le dos, c’est quelque part refuser de regarder en face la main tendue de Dieu.

Ouvrons nos yeux pour voir ce que Dieu nous montre chaque jour.

 

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