C'est quoi l'incrédulité ?

 

C’est quoi l’incrédulité ?



 

Marc 9 :24

« Aussitôt le père de l'enfant, en larmes, s’écria : « Je crois, Seigneur, viens au secours de mon incrédulité !»

 Voici un père qui vient vers Jésus pour la guérison de son fils. Ce qui est étonnant dans cette histoire, c’est qu’il dise : Je crois d’un côté et d’un autre côté : viens au secours de mon incrédulité. Pourquoi demande-t-il de l’aide alors qu’il dit « croire ». Ne croit-il pas assez ?

Est-ce que l’incrédulité et le fait de ne pas croire seraient deux choses différentes ? Y a-t-il une façon de croire qui serait meilleure ?

L’incrédulité serait-elle autre chose que la simple idée de manquer de foi ?

Si le premier réflexe est de dire que l’incrédulité est de ne pas croire, nous allons voir que c’est aussi autre chose. L’incrédulité n’est pas qu’une absence de foi.

Je vous propose de redéfinir cette notion et de comprendre comme moi qu’il y a une relation de cause à effet entre l’incrédulité d’un côté et de l’autre : la peur, la désobéissance, l’ignorance ou le doute. 

 

La peur.



 Marc 4 : 40 et 41

« Puis Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? (La peur) Comment se fait-il que vous n’ayez pas de foi ? (Incrédulité) Ils furent saisis d'une grande frayeur et ils se disaient les uns aux autres : « Qui est donc cet homme ? Même le vent et la mer lui obéissent !»

 

Jésus reproche à ses disciples d’avoir peur et de manquer de foi. La peur et la foi sont deux choses opposées. Si on est dans la peur, cela bloque notre foi en Lui. Notre confiance et notre repos sont freinés, comme paralysés.

Il nous faut donc résister à la peur si l’on veut laisser respirer notre foi.

Pour cela, nos pensées, nos paroles et notre attitude devront rester centrées sur Jésus.

 

La désobéissance.



 Hébreux 3 : 18 et 19

« Et à qui a-t-il juré qu'ils n'entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ? Ainsi, nous voyons qu'ils n'ont pas pu y entrer à cause de leur incrédulité. »

 

C’est à cause de leur désobéissance que les Hébreux ne sont pas rentrés dans les promesses de Dieu. Leur incrédulité et leur désobéissance allaient ensemble. On ne peut pas être dans la foi et désobéir en même temps. Auquel cas l’action de Dieu est bloquée et nous ne parvenons pas à entrer dans ses promesses. Si l’Esprit du Seigneur nous montre notre désobéissance, repentons-nous et saisissons avec foi la grâce qui est sur nous.

 

L’ignorance.



 1 Tim 1 : 13

« Moi (Paul) qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Cependant, il m’a été fait grâce parce que j'agissais par ignorance, dans mon incrédulité. »

 

L’apôtre Paul reconnaît ici que son ignorance le conduisait dans le blasphème, la persécution et la violence. Ce sont des notions qui détruisaient sa vie. La grâce est venue et les révélations de Jésus l’ont conduit à une vie de foi. Travaillons sans cesse à notre enseignement pour recevoir toujours plus de nouvelles révélations de la vérité qui habite en nous. Cela va nous permettre de porter des fruits dans notre foi qui vont aller bien au-delà de ce que nous pensons. Ne limitons pas notre connaissance pour ainsi mieux faire grandir notre foi.

Prenons un exemple : si je n’ai jamais entendu que Jésus a guéri les malades, je ne vais pas pouvoir le croire. Ni pour moi, ni pour les autres. Je ne vais donc pas le vivre et il est probable que je reste dans mon état malade. C’est de l’ignorance.

 

Le doute.



 Romains 4 : 20

« Il n’a pas douté, par incrédulité, de la promesse de Dieu, mais il a été fortifié par la foi et il a rendu gloire à Dieu. »

 

Le doute et l’incrédulité marchent ensemble. La foi fortifie et le doute nous décourage et nous fatigue. Un malade qui doute est un malade fatigué par cette forme d’incrédulité. Dans ce verset, la foi qui fortifie pousse le croyant à rendre gloire à Dieu. Jésus-Christ est celui qui a tous les mérites. Notre foi n’est pas un mérite ou une médaille personnelle. C’est seulement le reflet de ce que Jésus est en nous. C’est Lui seul qui peut tout, à condition que nous le croyons, sans douter.

 

La foi vivante.


 La foi se mesure seulement si elle est vivante et active. L’erreur est de penser qu’on la mesure à sa taille uniquement parce qu’on envisage l’impossible. Mais si c’est simplement dans la pensée et qu’aucun acte n’en ressort, c’est une illusion de foi.

Un jour j’ai vu un arbre mort au bord d’une route. Il était encore debout et très grand. Il avait certainement eu une belle vie vue sa taille. Mais une fois mort, il ne portait plus aucune feuille et son tronc était tout sec. Il n’y avait plus de sève en lui. Ce n’est pas parce qu’un arbre est ancien et grand qu’il est forcément en vie.

De même notre foi portera bien plus de fruits en étant vivante et active que basée sur nos expériences passées. Même si notre foi a produit des miracles dans le passé, qu’en est-il aujourd’hui ? Veillons à éliminer la peur, la désobéissance, l’ignorance et le doute. Ainsi, notre foi restera vivante, quelle que soit sa taille. Elle va grandir parce qu’elle est greffée sur celui qui en produit la sève. L’auteur de tous les miracles : Jésus.

 

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