On m’a dit !

 On m’a dit :

Que la fin du monde était passée.  

Que Jésus ne revient pas puisqu’il est toujours avec nous. 

Que l’Apocalypse n’est pas dans mon futur.

Que l’Eglise n’est pas ce qu’elle devrait être. 

Que Jérusalem et son temple n’ont plus d’avenir. 

Que,que,que…tellement d’affirmations que parfois, on ne sait plus quoi écouter.



La meilleure version.

Toute affirmation trouve un fondement. Quelle que soit sa proposition, elle vient forcément d’un point de départ pour suivre un chemin d’arrivée. Entre temps , beaucoup de déformations peuvent s’opérer. 

Mais il est juste de dire que chaque affirmation trouve son origine soit dans les textes bibliques soit venant d’un certain « on » que nous allons essayer de définir ensemble. 


On n’est pas des pigeons

Tout d’abord, si « on » m’a dit tout ça, qui est ce « on » qui semble si sûr de lui ? D’où vient ce « on » ? Comment se fait-il que nous lui donnions tant d’importance ou de crédit. 

Ses sources sont variées et il se faufile partout. Dans la télé, sur internet, dans des vidéos, dans des audios, dans les discussions au boulot, au café, dans les rues, à la radio, dans les revues, dans les livres anciens ou récents. Bref, un peu partout dans les médias. 

Mais qui est donc ce « on » qui n’a sûrement pas toujours raison? 

Nous l’avons tous croisé un jour mais comment filtrer toutes ses informations et ses propositions ? 




« On » du temps des dinosaures.

Avant l’arrivée de l’informatique et d’internet « on » pouvait circuler facilement.

Aujourd’hui, c’est plus compliqué car « on » est vérifié sur internet. Le problème c’est que « on » est malin. Il dispose de tous les arguments et leur contraire pour noyer le poisson. Un vrai casse-tête. 

Au final « on » est un menteur la plupart du temps car il joue sur plusieurs tableaux. Le vrai, le faux, l’incertain, le possible et le pourquoi pas. Un champ de mines où l’on ne sait plus où poser le pied. 



« On » est le malin

Si « on » se définit comme un des visage de satan, l’adversaire de la vérité, il faut reconnaître aussi que « on », c’est parfois moi, parfois l’autre, parfois tout le monde et parfois personne. Le malin se déguise en ange de lumière dans bien des cas. 

2 Cor 11 : 13

« Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière.… »

Le problème arrive lorsque nous ne voyons plus rien et que nous ne savons plus discerner les faussetés du malin. Il nous faut donc veiller avec grand soin à ce que nous entendons et voyons. 


2 Cor 11 : 4

« Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. »

Cette parole nous rappelle avec quelle facilité nous pouvons nous laisser embarquer par le premier « on » qui passe. On ne peut plus dire par exemple : « j’ai la preuve en image. » Car même sur ce terrain, tout est devenu faussé et transformé. Et l’Apôtre Paul nous précise que nous le supportons fort bien. 


La bonne oreille tournée vers Jésus. 



Rom 12 : 2

« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. »

La pensée du monde est contraire à la pensée de Christ. Seul Jésus dépose en nous la vérité. 

Le monde est soumis à toute sorte de pensées et nous recevons une quantité phénoménale d’informations qui doivent être sondées, éprouvées, et filtrées. Le seul à être la vérité en nous , saura nous convaincre de ce qui est bon, juste, vrai et réel. Sachons qui écouter. 

Seul Jésus a su dire : « Je suis la vérité. » ( Jean 14 : 6 )


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